CAUSERIE-DÉBAT SUR L’ENTREPRENEURIAT ET LE GENRE
Le Mouvement féministe du Mali, a organisé le 28 juin, au Mémorial Modibo Kéïta une causerie-débat sur l’entrepreneuriat et le genre, à l’endroit d’une cinquantaine de femmes évoluant dans l’informel et aspirant à la création d’entreprise. Elles sont membres de l’Association pour l’autonomisation des femmes en milieu rural et urbain (AFARMU), des maraîchères de l’Association pour l’insertion des femmes et l’épanouissement des enfants de Niamakoro A.I.F.E.E “Demba Djigui.
La causerie-débat visait le renforcement des connaissances des participantes sur la thématique et leur montrer l’importance du genre dans l’entrepreneuriat. Avec les animateurs: Mme Souadou Diabaté, entrepreneure sociale et l’entrepreneur et consultant dans le domaine, M. Dramane Tounkara, les problèmes auxquels les femmes sont confrontées ont été examinés et le genre débattu.
Pour Souadou Diabaté, la rencontre d’aujourd’hui, concerne les femmes qui mènent des activités dans le maraîchage, la teinture et autres. L’objectif pour elle, « c’est de mener un débat avec ces femmes pour qu’elles comprennent mieux le domaine dans lequel elles évoluent. Donner des conseils aux femmes, et discuter, c’est bon de défendre ses droits, mais il y a aussi le savoir-faire qu’il faut renforcer. Beaucoup de femmes disent qu’elles ne gagnent pas assez de bénéfices, c’est par ce qu’elles ignorent un peu comment faire l’épargne et aussi se donner un salaire. Les échanges ont permis de bien cerner tout ça ».
Dramane Tounkara a parlé de son expérience, avant de préciser aux dames qu’il faut prendre avec sérieux tout ce qu’on mène comme activité commerciale. Pour lui, « il faut avoir un objectif à atteindre pour mieux planifier ses activités, savoir ce qu’il faut faire, pour être en règle par rapport aux payements des taxes et autres ». Il a répondu à certaines questions, entres autres: la création d’une entreprise; la gestions des ressources humaines et comment relever une entreprise et faire des bénéfices.
La présidente de l’Association pour l’autonomisation des femmes en milieu rural et urbain (AFARMU) et chargée de communication du MFM, Mme Maïmouna Traoré a dit qu’ « il est bon pour les femmes de connaître leurs droits, mais il est essentiel qu’elles sachent comment se prendre en charge, assurer le bien-être de leur famille et être aussi de bonne citoyennes. Et cela se réalise à travers les activités qu’elles mènent ».
Quant à la Vice-présidente de l’A.I.F.E.E, Mme Camara Fatoumata Dabo, elle sait dit satisfaite de la rencontre et a remercié les animateurs et les femmes qui ont fait le déplacement.